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comédie dramatique - Page 2

  • Quand je serai petit

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    Notre pote Mathias (Jean-Paul Rouve) venait d’embarquer avec sa femme Ana (Arly Jover) pour une croisière des Fjords qui allait changer sa vie. Non pas que le voyage fut inoubliable mais sur le bateau, il croisa un enfant qui a immédiatement capté son attention car il a l’impression de se revoir à l’âge de 10 ans ! Intrigué par cette rencontre, il cherche à en savoir plus et découvre que ce garçon se nomme tout comme lui Mathias (Miljan Chatelain), né de Jacqueline & Jean Esnart (Lisa Martino & Benoit Poelvoorde) tout comme ses parents. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, Mathias a sous ses propres yeux sa propre famille telle qu’elle était lorsqu’il était enfant et c’est l’occasion pour lui de retrouver un père qu’il a à peine eu le temps de connaitre.

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    Après avoir mis en scène et incarné le célèbre Albert Spaggiari, Jean-Paul Rouve reprend la caméra pour nous proposer une histoire extraordinaire empreinte d’une grande nostalgie. Il n’est pas évident de résumer Quand je serai petit puisqu’il s’agit d’un voyage dans le passé sans véritable voyage. Fort d’un impressionnant casting mené par Poelvoorde, Miou-Miou, Brasseur et sans oublier le talentueux Miljan Chatelain ; l’idée était séduisante mais dans la première demi-heure on a un peu de mal à entrer dans l’histoire en tentant de trouver une explication logique qui n’existe pas. L’émotion est au rendez-vous pour ce joli film caractérisé par une grande simplicité peut-être même trop grande.

     

    Il faut le voir pour : Recontacter toutes les filles qui n’ont pas répondu à vos déclarations d’amour parce que les filles c’est compliqué !

  • London

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    C’est par hasard qu’il a appris la nouvelle et le moins que l’on puisse dire c’est que notre pote Syd (Chris Evans) était vraiment hors de lui ! Vous le seriez aussi si votre plus grand amour et ex-petite-amie donnait une soirée d’adieu et que vous n’étiez pas informé et encore moins invité. Sa rupture avec London (Jessica Biel) ne date pas d’hier mais il n’a pas encore pu l’accepter et c’est pour cela qu’il va tout faire pour s’incruster à la soirée. Avant cela, il doit juste faire le plein de cocaïne histoire de ne pas trop piquer du nez et c’est à cette occasion qu’il fait la connaissance de Bateman (Jason Statham). Comme celui-ci est plutôt sympathique, Syd l’invite à l’accompagner.

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    A défaut de nous faire visiter la capitale anglaise, London nous plonge dans le désarroi d’un mec qui n’a pas su oublier la femme de sa vie. Les trois-quarts du film se déroule en huis-clos, on est enfermé dans une salle de bain où Chris Evans et Jason Statham sniffent, picolent et parlent de Dieu. Quand on ne sait plus trop quoi dire, quelques petites anecdotes illustrées viennent nous distraire mais il faut bien avouer qu’au final on s’ennuie ferme ! Tout ça en plus de nous pondre une conclusion qui résume assez bien le film c’est-à-dire inutile, il n’y a donc pas grand-chose pour attirer le spectateur et on va rapidement le zapper.

  • Le stratège

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    Le baseball fait partie de la vie de notre pote Billy Beane (Brad Pitt) et on lui prédisait un bel avenir en tant que joueur hélas il n’a jamais su confirmer les espoirs qu’on plaçait en lui. Nous sommes en 2001 et il est désormais manager de l’équipe des Athletics d’Oakland avec laquelle il a frôlé l’exploit. Une nouvelle saison démarre mais ses meilleurs éléments ont été vendus aux autres grandes équipes et il manque de financement pour son recrutement. Au cours de ses nombreux démarchages, il croise alors Peter Brand (Jonah Hill), un jeune homme qui l’intrigue puisque celui-ci dresse d’impressionnantes statistiques qui révèlent qu’il y a beaucoup de joueurs sous-estimés dans le championnat.

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    Ce n’est certainement pas le sport le plus médiatisé chez nous alors qu’Outre-Atlantique il s’agit d’une véritable institution ; il vaut donc mieux s’intéresser un minimum au baseball pour apprécier Le stratège. La présence du beau Brad Pitt incitera également peut-être quelques demoiselles à tenter l’expérience dont le scénario s’inspire, comme de nombreuses belles histoires, de faits réels. Une fois plongé dans le film, on n’en décroche jamais et on prendra d’autant plus de plaisir qu’on ne connait pas forcément l’exploit historique réalisé par cette belle équipe. Même si ce n’est pas un home run, c’est un joli coup qui devrait toucher sans mal les spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Croire encore qu’une victoire sportive ne s’achète pas toujours !

  • Les géants

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    Zak & Seth (Zacharie Chasseriaud & Martin Nissen) sont frères et vivent seuls dans cette grande maison à la campagne délaissés par une mère qui a perdu, si elle a eu un jour, tout sens des responsabilités vis-à-vis de ses enfants. Ils n’ont rien à faire de leur journée si ce n’est trainer, fumer de l’herbe ou de conduire la vieille voiture qui appartenait à leur grand-père. Cet ennui, ils vont le partager avec leur nouveau pote d’enfance Danny (Paul Bartel) ; pour ce qui concerne la nourriture, ils arrivent encore à se débrouiller en visitant la cave de leur voisin mais ils ont besoin d’argent. La dernière solution est de louer cette maison à Bœuf (Didier Toupy), le dealer du coin qui cherche un lieu pour sa prochaine récolte d’herbe mais cela implique aussi que les jeunes garçons vont devoir se trouver un autre toit pour dormir.

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    On le voit souvent devant la caméra mais il ne faut pas oublier que Bouli Lanners est aussi un réalisateur de talent. Du talent, Les géants n’en manque pas à commencer par son trio de jeunes acteurs véritablement attachants et tous au diapason, insufflant ainsi toute leur énergie à ce film. La réussite du casting concerne aussi bien les enfants que les personnages adultes plus secondaires qui ont de vrais gueules comme Bœuf & Angel. L’histoire fait confronter ces enfants à un environnement difficile où les adultes ne font preuve d’aucune compassion pour eux les obligeant ainsi à assumer leur autonomie. Tout est donc réuni pour faire de ce road-trip existentiel une bien belle découverte.

     

    Il faut le voir pour : Manger très mais alors très épicé !

  • La source des femmes

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    Un village quelque part dans le Maghreb. Les femmes sont chargées de ramener l’eau de la source qui se trouve en amont du village et doivent pour cela emprunter un chemin difficile. Bon nombre d’entre elles ont ainsi chuté et perdu l’enfant qu’elles portaient, des drames sur lesquels le village a appris à fermer les yeux mais pour Leïla (Leïla Bekhti), cette situation est devenue intolérable. Soutenue par Vieux fusil (Biyouna), elle va exhorter toutes les femmes à faire entendre leur voix et lance ainsi la grève de l’amour tant que les hommes ne réagiront pas. Il faudra du temps avant que les villageoises se rassemblent autour de cette idée d’autant plus que les maris n’ont pas l’intention de les laisser faire.

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    Même s’il ne rejoint pas complètement les récents mouvements du Printemps arabe, La source des femmes est en quelque sorte une prolongation puisqu’il y aborde le thème de la libération féminine. C’est un joli conte que nous sert là le réalisateur Radu Mihaileanu encore auréolé du beau succès rencontré avec Le concert, rehaussé par un charmant casting. C’est d’ailleurs aussi ce qui pourrait constituer la faiblesse du film, il y a un déséquilibre terrible des personnages ; Leïla Bekhti & Biyouna écrasent littéralement Hafsia Herzi & Sabrina Ouazani. A part ce reproche, on est ravi de participer à la révolution de ce village, une histoire inspirée par des faits réels qui se sont déroulés en Turquie.

     

    Il faut le voir pour : Ramener un pack d’eau à votre femme ce soir.

  • Poulet aux prunes

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    Violoncelliste de génie, notre pote Nasser-Ali (Mathieu Almaric) a parcouru le monde grâce à sa musique et il vit aujourd’hui avec sa famille à Téhéran. Il est à la recherche d’un nouvel instrument depuis que sa femme Faringuisse (Maria De Medeiros) a cassé son violon mais il n’est pas évident de dénicher un instrument à sa mesure. Désespéré, il décide d’en finir avec la vie et dans exactement 8 jours, il ne sera plus de ce monde. Reste maintenant à savoir comment il va quitter ce monde, des méthodes les plus violentes à celles moins douloureuses rien ne semble lui convenir et il décide simplement de rester au lit en attendant que la mort vienne le chercher.

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    On avait découvert la première réalisation de Marjane Satrapi avec Persépolis, un formidable film d’animation à voir absolument et donc ce retour sur le grand écran était pour le moins attendu. Nouvelle adaptation d’une de ses œuvres, Poulet aux prunes s’humanise à travers Mathieu Almaric plongé dans un univers visuellement enchanteur. Si on se laisse séduire dans un premier temps par la magie de l’histoire, l’effet n’arrive malheureusement pas à perdurer pendant 1H30. On est même un peu confus lorsque se succèdent les scènes de flashback et de Flash forward ce qui n’empêchera pas ce film de séduire les spectateurs mais qui ne restera pas gravé dans nos mémoires.

     

    Il faut le voir pour : Rechercher la recette du poulet aux prunes.

  • Un heureux évènement

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    C’est en louant des films que notre pote Barbara (Louise Bourgouin) a rencontré Nicolas (Pio Marmaï) et le coup de foudre fut immédiat. Devenus totalement inséparables, le couple filait le parfait bonheur et un jour ils se sont sentis prêts à former une famille. Vint alors le moment où Barbara pouvait annoncer qu’elle attendait un enfant ; 9 mois de bonheur mais quand même 9 mois sans clopes, alcool, charcuterie ou fromages ! Déjà que la grossesse va être difficile à supporter, il ne faudrait pas non plus qu’elle ait sa mère Claire (Josiane Balasko) sur le dos mais celle-ci va vite découvrir son secret à son grand regret. Et puis quand leur enfant voit le jour, Barbara & Nicolas se rendent compte qu’on ne s’improvise pas parents et que leur relation va être soumise à de nombreuses tensions.

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    Ce qui est sur c’est que tout le monde ne va pas se sentir concerné par le dernier film de Rémi Bezançon puisqu’il s’attarde sur un moment magique de la vie d’une femme ; la grossesse et la naissance d’un enfant. De ce postulat de départ, le réalisateur aurait pu se contenter de dresser une gentille comédie tout ce qu’il y a de plus simple mais il choisit au contraire de traiter le sujet avec une extrême authenticité. Du bonheur d’être enceinte au fameux baby blues, il n’y a qu’un pas et c’est Louise Bourgoin, qui a largement gagné ses galons de comédienne, qui en fait l’amère expérience formant avec Pio Marmaï un couple parfait. Certaines mères se reconnaitront dans ce portrait, pour les autres c’est l’occasion de découvrir tout autrement ce que l’on considérait alors comme Un heureux évènement.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter les sites de rencontres et aller louer un film !

  • Les winners

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    Mike Flaherty (Paul Giamatti) est avocat mais c’est surtout un homme très occupé puisqu’en dehors de son travail, il est aussi l’entraineur d’une équipe de lutte. Malheureusement pour lui, les résultats ne sont pas vraiment ceux qu’il escomptait mais cela pourrait vite changer. L’avocat a quelques problèmes d’argent aussi s’est-il proposé de devenir dans le plus grand des secrets le tuteur d’un de ses clients Leo Poplar (Burt Young) et empocher ainsi les 1500 dollars confiés pour cette mission. Un jour, le petit fils de Leo débarque ; il s’appelle Kyle (Alex Shaffer) et a décidé de fuir sa mère mais il s’avère être également un prodige de la lutte. Mike décide alors de l’inscrire au lycée de la ville et de l’intégrer à son équipe et pas de doute, il tient là un génie mais un évènement va tout remettre en cause.

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    S’il s’était avant tout fait remarquer pour la performance de Richard Jenkins The visitor, le précédent film de Thomas McCarthy avait permis à l’artiste de se faire un peu plus connaitre en tant que réalisateur. Il signe ici son 3ème film ; une comédie dramatique avec en toile de fonds le sport de la lutte plutôt méconnu de par chez nous et ne serait-ce que pour ce simple point de détail, Les winners risque de laisser de coté quelques spectateurs. Tout comme son précédent film, il n’offre pas une simple comédie mais donne également l’occasion d’une réflexion à travers les épreuves vécues par le personnage de Mike. Si coté interprétation il n’y a franchement rien à reprocher, on ne peut pas en dire autant d’un scénario qui tourne un peu en rond et finit par nous lasser.

     

    Il faut le voir pour : Retrouver Dark Vador !

  • J’aime regarder les filles

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    1981. Notre pote Primo (Pierre Niney) est lycéen à Paris où il vit dans une petite chambre payée par ses parents. Les épreuves du bac approchent à grands pas et après un premier échec l’année dernière, il n’a plus le droit à l’erreur. Ce week-end, il avait l’intention de rendre visite à ses parents puisqu’il doit également aller voter dans le cadre des élections présidentielles. Hélas, les choses se passent mal avec son père et Primo retourne à Paris dans la précipitation et lorsque la nuit tombe, il décide de s’incruster dans une soirée. Sur la piste de danse il n’y a que des jeunes bourgeois pour qui l’argent n’est pas un souci et c’est là qu’il va tomber littéralement amoureux de Gabrielle (Lou de Laâge). Bien évidemment, cette dernière ne connait pas la véritable situation du jeune garçon qui va tout faire pour maintenir l’illusion.

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    Avec son titre qui fait référence à la célèbre chanson de Patrick Coutin, on se doute bien qu’il y a de l’amour dans l’air dans ce premier film de Frédéric Louf. Une énième comédie romantique semble donc se profiler sur nos écrans mais J’aime regarder les filles dévoile vite sa particularité. L’histoire prend en effet place au début des années 1980 et plus précisément avec l’accès au pouvoir de François Mitterrand soit l’entrée dans une ère socialiste redoutée par certains français. A travers le portrait de Primo, personnage attachant et interprété avec nonchalance par Pierre Niney, c’est une romance aux allures parfois étranges qu’on nous dévoile qui ne séduira pas l’ensemble des spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à manger une pêche avec des couverts.

  • We want sex equality

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    En 1968, dans l’usine du constructeur automobile Ford basé à Dagenham en Angleterre on pouvait compter plus de 50 000 employés et parmi cet effectif on ne dénombrait que 187 femmes. Non seulement elles doivent travailler dans des conditions déplorables mais elles ont également subi une déqualification de leur statut. Afin que leurs revendications soient entendues, Rita (Sally Hawkins) et ses collègues décident de se mettre en grève ; une première chez ces ouvrières. Cependant, Rita comprend vite que leur combat dépasse le cadre du site de Dagenham ; elle va devoir s’engager et demander une chose inimaginable : l’égalité des salaires.

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    Il n’y a encore pas si longtemps le statut de la femme dans le monde du travail souffrait d’une terrible discrimination heureusement on a depuis assisté à quelques évolutions. C’est pourquoi découvrir le destin de ces employées de Ford est vraiment important à l’heure où l’égalité des sexes dans le milieu professionnel est encore loin d’être probant. Instructif et véritablement divertissant, We want sex equality ne prend cependant pas beaucoup de risques se contentant de distiller son histoire à travers un schéma que l’on connait que trop bien. C’est également un plaisir de revoir Sally Hawkins dans un rôle moins déluré que dans Be happy mais campant un personnage plus proche des spectatrices.

     

    Il faut le voir pour : Toujours vérifier que vous avez bien déroulé votre banderole avant de l’exposer !